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La grazia de Paolo Sorrentino: Avec Toni Servillo, Anna Ferzetti
Drame – Romance – 2025 – 2h11
Mariano De Santis, président fictif de la République italienne, affronte la fin de son mandat entre solitude, foi et dilemmes moraux. Deux demandes de grâce et une loi sur l’euthanasie ravivent ses doutes. Homme de rigueur, il est surtout guidé par l’amour et le sens de l’éthique. Avec l’élégance et l’ironie tragique qui lui sont propres, Sorrentino signe une méditation vertigineuse sur le pouvoir, la compassion et les failles de l’âme humaine.
Montélimar : Sam 22 nov. à 13h30 Le Teil : Dim 23 nov. à 15h30 Cruas : Ven 21 nov. à 20h30
Mariano De Santis (Toni Servillo) est le président de la République. Il est veuf et obsédé par le souvenir de son épouse qu’il idéalise malgré sa probable trahison. Avait-elle un amant ? L’ennui et les habitudes de ses journées consacrées à la réflexion sont parfois égayées par la présence de Coco Valori (Milvia Marigliano), une amie très chère et passablement fantasque qui tranche avec son caractère austère. Il passe les derniers mois de son mandat dans un profond dilemme qui bouscule ses convictions personnelles d’ancien magistrat. Il doit décider de deux demandes de grâce délicates et de promulguer la loi sur la fin de vie, portée par sa fille Dorotea (Anna Ferzetti). Qu’en pense le Pape (Rufin Doh Zeyenouin) ? Il se sent incapable de trancher, pourtant il le faut bien.
Austère et pince sans rire , Toni Servillo a remporté le prix d’interprétation à la Biennale de Venise 2025 !
« La Grazia est un film d’amour.
La Grazia est un film sur le doute.
La Grazia est un film sur la responsabilité.
La Grazia est un film sur la paternité.
La Grazia est un film sur un dilemme moral.
Adolescent, j'ai été fasciné par Le Décalogue de Kieslowski. Un chef-d'œuvre entièrement centré sur les dilemmes moraux. L'intrigue par excellence, la seule vraiment passionnante. Plus qu'un thriller.
Je ne pense pas m'être approché ne serait-ce qu'un peu du génie de Kieslowski, de la profondeur avec laquelle il abordait les questions morales, mais j'ai ressenti le besoin de le faire quand même, à un moment historique où l'éthique semble parfois être facultative, évanescente, opaque ou, en tout cas, trop souvent invoquée uniquement pour des raisons instrumentales.
L'éthique est une chose sérieuse. Elle fait tourner le monde.
Et Mariano De Santis est un homme sérieux. »
Paolo Sorrentino, Dossier de presse
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